1. Dieu fournit des situations extérieures, des épreuves. Il permet que de telles épreuves mettent à nu ce qui est dans notre cœur, parce qu’il est impur et qu’il a besoin de la pureté de la foi. Les procès ont une double fonction : nous montrent ce qu’il y a dans nos cœurs et nous amènent à dépendre totalement de la parole de Dieu (Dt 8, 2-3).
2. Grâce à Dieu, nous continuons et servons non pas en raison de nos capacités, non pas en raison de notre éloquence, non pas en raison de la théologie, mais parce que la parole qui nous est inculquée accomplit l’œuvre de Dieu. Nous n’avons jamais vu physiquement le Seigneur Jésus, mais nous sommes remplis de joie lorsque nous parlons de lui. C’est donc comme si nous le voyions. Il en résulte pour nous d’une joie ineffable et glorieuse, et la fin de notre foi : le salut de notre âme (1 Pi 1:8-9).
3. L’expression « feu brûlant » est purosis, qui signifie combustion dans un four à très haute température. Pierre fait référence à un feu ardent qui vise à raffiner l’or et l’argent. L’homme naturel aime les louanges et les applaudissements. Personne n’aime entendre des critiques, mais des louanges. Les louanges et les compliments mettent le cœur à l’épreuve pour voir ce qu’il contient vraiment (1 Pi 4:13 ; Pr 27:21).
4. Aujourd’hui, nous louons le Seigneur parce que nous pouvons jouir de la parole et de la communion de vie. Nous devons accorder plus d’importance à cet aspect ! La parole que nous recevons est celle qui engendre la circulation de la vie. La vie de l’Église, avec la communion de vie, est un don de Dieu ( Nourriture quotidienne, Livre 1, jeudi, p. 30).